
Notre cerveau, modelé par nos expériences, influence notre perception de la réalité bien plus que nous ne le pensons.
Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et spécialiste de la résilience, explique que les enfants ayant subi des maltraitances développent une perception particulière du monde : leur cerveau est plus sensible aux expériences négatives qu'aux expériences positives, ce qui influence leur perception du monde.
Cela signifie que ces enfants, même une fois adultes, ont tendance à interpréter les événements de manière négative, anticipant davantage la douleur que le plaisir. Cette programmation neuronale peut conditionner leur vision de la vie, leur confiance en eux et leur capacité à s'ouvrir aux autres.
Pourtant, la science nous montre qu’il est possible de reprogrammer notre perception. En prenant conscience de ces mécanismes, nous pouvons choisir d'adopter des pratiques qui renforcent la zone de la récompense et favorisent une perception plus harmonieuse du monde.
La gratitude, la visualisation positive, la pleine conscience et la méditation sont autant d’outils qui permettent de rééquilibrer notre rapport aux émotions et de créer de nouvelles connexions neuronales positive.
Chaque pensée et chaque intention ont un impact profond sur notre bien-être et notre environnement. En choisissant de nourrir des émotions bienveillantes, nous influençons non seulement notre propre perception, mais aussi celle des autres, contribuant ainsi à une vibration collective plus élevée.
Quels exercices ou pratiques mettez-vous en place pour transformer votre regard sur le monde et cultiver une perception plus positive ?
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